Une offre de reprise a été déposée pour l'usine dijonnaise du fabricant bourguignon de mâts d'éoliennes Francéole, l'un des deux sites de cette entreprise placée en redressement judiciaire le 17 mai, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
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L'offre, qui prend la forme d'une "lettre d'intention détaillée", a été déposée par le fonds d'investissement Nimbus, qui propose de maintenir la quasi-totalité des emplois, soit une cinquantaine, sur le site de Longvic, dans l'agglomération dijonnaise, selon la même source. Le repreneur propose de poursuivre l'activité de fabrication de mâts éoliens. Son offre doit être examinée lors d'une audience prévue le 7 septembre au tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône, qui pourrait cependant être reportée pour laisser le temps de la négociation.
Cette proposition ne concerne pas le deuxième site du groupe basé au Creusot (Saône-et-Loire), qui compte une centaine de salariés et avait reçu de son côté, le 24 juillet, une offre de reprise présentée par la société Matière. Ce repreneur potentiel, qui ne garantit le maintien que de 46 emplois, souhaite aussi diversifier l'activité de l'usine: à la place d'éoliennes, y seraient construits des ponts métalliques, spécialité du groupe Matière depuis 1932.
Francéole a réalisé 29 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016 mais sa trésorerie ne couvre ses besoins que jusqu'à fin septembre-début octobre. Une première période d'observation n'avait pas permis de trouver un repreneur pour l'ensemble des deux sites de l'entreprise.
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 17/08/2017 à 22:04
Publié le 17/08/2017 à 19:17