....Des investisseurs ont saisi la justice à la suite de la faillite de Banco Popular.
Des fuites « illégales »
Les hedge funds n'hésitent pas à accuser des représentants de la Commission européenne d'avoir précipité la chute de Banco Popular. En cause notamment, les propos tenus par l'allemande Elke König, qui préside le Conseil de résolution unique et qui, lors d'un entretien avec Bloomberg le 23 mai, a expliqué que la banque espagnole était « sous surveillance ». Plus étonnant, les investisseurs pointent aussi la responsabilité d'une source anonyme officielle qui, le 31 mai, a parlé à Reuters de l'envoi d'un premier avertissement à l'établissement ibérique !
Ces fuites émanant de Bruxelles sont considérées par les plaignants comme « illégales » et violant le secret professionnel. Les investisseurs insistent sur le fait que les déclarations d'Elke König ont été suivies d'une chute de 50 % du cours de Banco Popular, qui a poussé les déposants à retirer leur argent de la banque et a donc condamné l'établissement.

Autre grief des hedge funds, ils estiment que la Commission ne disposait pas d'une information suffisamment étayée, surtout pour prendre une décision sur le sort de Banco Popular en seulement « 77 minutes », comme ils le disent. Le rapport remis par le cabinet Deloitte pour évaluer l'établissement a été « bâclé », selon eux. Plus généralement, ils reprochent aux autorités européennes de ne pas avoir été transparentes...
Extrait sur les échos.fr voir l'article complet